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Le 21ème siècle et les nouveaux talents artistiques – Partie 1 : la nouvelle génération des arts urbains

Laurent Alexandre affirmait : « le vingtième unième siècle sera « vertigineux » avec ses conflits sociaux et la réapparition de la lutte des classes aggravée par le pouvoir dont jouissent aujourd’hui les réseaux sociaux. »

Même s’il est de bon ton, voire facile, de leurs rejeter la faute avec certaines dérives qu’ils produisent et diffusent (fake news, complotisme, cancel culture …), ils représentent aussi un magnifique catalyseur ou tremplin de jeunes pousses culturelles.

Aussi bien littéraire, musical, créateur de style vestimentaires et d’univers bien différents, ils rayonnent et diffusent leurs créations via ces outils numériques.

Nous vous proposons un petit tour des potentiels talents de demain que nous avons choisi en commençant par les arts urbains.

Arts urbains (street-arts, rap, streetwear)

Street-arts

Depuis de nombreuses années le « street-art » est partout autour de nous. Il suffit d’habiter une grande ou une moyen ville pour s’en rendre compte. 

Il y en a un qui nous vient particulièrement à l’esprit, c’est le non moins énigmatique et mondialement reconnu Bansky, qui a pris pour habitude de tagger les murs de Londres et Paris notamment avec des graffes très engagés.

Notez une exposition à l’espace Lafayette-Drouot lui est consacrée et réouvre ses portes

Un autre graffeur est bien connue des français surtout des parisiens, c’est JR. Artist mais le saviez-vous qu’un JR peut en cacher un autre. Non ? …

Allez on vous aide, il s’agit de Julien Raud artiste breton dont sa spécificité est la personnalisation de vêtements, de basket mais aussi il graffe ses propres toiles, dans la veine du street-art et de la culture RAP.

Cette forme d’art se démocratise de plus en plus.

Nombreux sont aujourd’hui les maires ou autres représentants politiques qui font appel à eux pour tagger légalement les murs de certaines municipalités, et ainsi apporter couleurs et gaité à celles-ci et inscrire cette forme d’art dans le paysage urbain.

 

Street dance ou danse de rue ( Hip-hop, breakdance, tektonik)

La breakdance ou danse hip-hop semble être apparue dans les années 1970 aux Etats-Unis, mais d’autres sources s’accordent pour dire qu’elle puise ses origines en Afrique plus exactement au Kaduna, au Nigéria en 1959.

Mais c’est la culture américaine qui l’a largement faite connaitre au monde entier, avec pour ambassadeur un certain Michael Jackson puis plus récemment, Salif Gueye dit salif_crookboyz dont ses vidéos sur les réseaux sociaux connaissent un véritable succès. 

Il y a aussi Brahim Zaibat ex danseur de Madonna, qui après avoir conquis les U.S est définitivement de retour en France, ce dernier n’hésite pas d’ailleurs à se servir des réseaux sociaux, pour valoriser les jeunes talents du breakdance de demain.

En cela les réseaux sociaux sont un formidable outils de promotion et accessible à tous gratuitement. 

Cela démontre que les réseaux sociaux – bien utilisés autant par la forme que par le fond – peuvent permettre de découvrir des talents. C’est un réel moyen de communication puissant et peut faire apparaitre des artistes aux yeux du grand public et accélérer des carrières.

La France a bien tenté sa chance en inventant son exception culturelle dans les années 2000 avec une danse s’appelant « Tektonik ».

Si elle n’a pas perduré, elle a permis la popularisation du hardstyle, du jumpstyle, et plus généralement de la danse électro en France. La danse électro s’est aussi exportée en Europe de l’Est et en Amérique latine.

Le Rap

Mais l’art urbain ne se résume pas qu’au street-art bien au contraire, le rap est une musique qui vient de la ville plus spécifiquement de la rue, pour rappel le R.A.P signifie Rhythm And Poetry.

C’est un art musical qui nous vient tout droit des ghettos des U.S.A, puis importé en France quelques années plus tard.

Focus sur : Saty Djelass qui n’est autre que le frère ainé de Maitre Gims, et de Dadju.

Il tente lui aussi de s’imposer dans la chanson, loin d’être facile de trouver sa place dans une fratrie si talentueuse et pourtant ses sons valent la peine d’être écoutés, en particulier sa reprise de Coolio « LOIN DU GANSTA PARADISE ».

D’autre part, un rappeur en provenance de Bretagne commence à jouir d’une petite notoriété, il s’appelle Lenny à découvrir d’urgence.

Street-wear

Le phénomène de l’Urbain ne se limite pas qu’à la musique : la mode n’est pas en reste.

Le « street-wear », qui est apparu dans le courant des années 80/90, une nouvelle fois en provenance des Etats Unis. Car quand il s’agit de la vie urbaine, c’est grâce à eux que l’on connait ce style de vie, mais aussi par toutes les marques outre atlantique qui ont démocratisé ce type vestimentaire.

Une nouvelle marque de vêtement, qui a vu le jour il y a moins d’un an, et qui s’intitule Cocktail Gang a été créée par un Essonnien Alexandre Pourghavami, elle a pour vocation d’être bien plus que cela, car elle désire devenir un propulseur de jeunes talents issu des grandes villes, qu’ils soient graffeurs, danseurs (hip-hop, breakdance), le freestyle tant niveau vélo que motos, ou photographes.

Cette marque compte incarne bien plus que des vêtements en provenance du street-wear, elle veut transmettre et faire connaître l’art urbain et créer, un nouveau style de vie unique en son genre.

Donc si vous avez un talent artistique venu des villes, vous savez à quelle porte frapper pour vous faire connaitre.

Dans le prochain article de cette série, nous vous ferons découvrir les « nouvelles lumières » de la littérature.

 

Clémence de Lambert

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