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Culture et Starts-Up – l’avenir de demain pour le secteur

Avec l’arrivée de l’ère numérique le secteur culturel peut compter sur les nombreuses starts-up qui existent dans la capitale et en France: comme Artips, Créatis, Artsper, Bright, Exponaute, Sisso et bien d’autres afin de bénéficier de leur expertise dans ce domaine.

Voyons à titre d’exemple ce qu’elles ont à proposer comme prestation.

Les start-up, outils numérique de démocratisation culturel

Artips est une start-up qui met à disposition des anecdotes gratuites sur des œuvres d’arts avec pour thématique « et si la culture générale était une arme en entreprise ». Pour cela elle partage de l’apport d’experts tel que : des médiateurs, des étudiants et professeurs en histoire de l’art, des amateurs éclairés et des guides de musées.

Elle fonctionne sous forme d’abonnement que vous recevez 3 fois par semaines sous forme d’email à lire en 3 minutes, l’outil idéal pour épater ses collègues ou ami(e)s pendant une conversation et pourquoi pas un DRH lors d’un entretien d’embauche pour citer quelques exemples.

 

Start-up Sisso, Visite et réalité virtuelle, est une start-up qui a pour but de rendre accessible, les monuments et patrimoines sans bouger de chez soi. Elle rend tout ceci possible grâce à la réalité virtuelle et elle compte déjà parmi ses partenaires : le musée de Louvre, le château de

Vincennes, le château de Fontainebleau et la FIAC.

Elle s’est lancée il y a quelques mois un pari fou en favorisant l’immersion à 360° d’événement culturels. Cela a nécessité de nombreuses heures de travail, le salon de la FIAC fût photographié sous toutes les coutures, pas moins de 70.000 personnes du monde entier, se sont retrouvées connectés pour assister à ce rendez-vous incontournable de l’art contemporain.

http://visite-virtuelle.fiac.com/visite-virtuelle-2017/

http://visite-virtuelle.fiac.com/visite-virtuelle-2017/

Créatis résidence incubateur de starts-up, d’entrepreneurs et de professionnels du secteur culturels. Elle sert aussi d’espace de coworking. Elle vient notamment en aide, en ce moment, aux Centre des Momumets Nationaux pour le développement de leur propre start-up dans le but de son autonomie numérique. Créatis est aussi partenaire de nombreuses autres entreprises dans le secteur et elle va être associée dans le tout premier « culturelabs » qui s’est tenu du 25 au 28 février 2018. Le but : développer l’esprit entrepreneur et les outils technologiques pour accompagner la transformation numérique des industries culturelles et créatives.

 

D’autres encore tels que Artsper, start-up d’achats d’oeuvres d’arts, Bright la start-up qui fait entrer l’art dans l’ère du digital et exponaute le web magazine qui informe sur les expositions musées.

                                          

 


Quels développements technologiques pour la culture de demain ?

Mais la mutation numérique est parfois déjà bien en place comme au musée à Bueno Aires (4) – MAMBA -, le premier à utiliser la technologie du chat bot qui est un logiciel qui permet de discuter via l’application Facebook Messenger avec une œuvre d’art. Le chatbot nous raconte qui l’a crée, à quelle période, comment elle est constituée et se permet même de faire de l’humour si vos questions sont un peu simplistes.

Cela nous interroge sur l’avenir de ces technologies dont nous ne connaissons pas encore tous les trésors d’ingéniosités qui seront mis ne œuvre.

Qui sait, si dans quelques années des avatars, comme l’écrit Dan Brown dans son livre Origins, ne seront pas créés qui feraient office de guides. Ils se baseront sur la reconnaissance faciale et serait capable de nous détecter et localiser dans les différente pièces d’un musée grâce à des capteurs et des caméras et il donnerait aux spectateurs une visite beaucoup plus personnalisée, en prenant en compte de ses gouts et de ses différent traits de caractères.

Et pourquoi pas imaginer la création d’un tout premier musée sans caisses d’achat de billets comme c’est le cas de l’hypermarché d’Amazon qui via une Intelligence Artificielle faciliterait l’achat et le paiement de ses produits et permettrait la fidélisation des visiteurs, sauf qu’à la place des fruits et des légumes on y achèterait des œuvres d’arts.

La période qui s’ouvre s’annonce riche en rebondissements et en nouveautés pour les professionnels du secteur. La révolution numérique n’est qu’à ses débuts et gageons que d’autres startups fleuriront un peu partout en Europe et en France pour prêter mains fortes aux dirigeants des établissement culturels afin de les accompagner dans cette ère nouvelle.

 

 

Clémence de Lambert
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